COMPTE RENDU

DE LA REUNION DU CIRT

18 SEPTEMBRE 14




Déclaration préalable.


Nous avons fait la déclaration préalable décidée par le bureau.


Composition.


Nous déplorons l'absence d'acteurs économiques, mais la présidente du CIRT, Natalie GANDAIS, note que les relances dans cette direction n'ont rien donné, elle pense que cette absence au regard de la composition théorique de l'instance ne remet pas en cause l'objectif qui doit être de faire des propositions aboutissant à une politique municipale de réduction des risques.

Nous déplorons également l'absence des 3 élus désignés pour siéger dans cette instance (2 de la majorité, 1 de l'opposition).


Déchets amiantés.


Présentation par les services municipaux. A compter du moment où des déchets amiantés sont déposés de façon sauvage. sur la voie publique, c'est la ville qui en devient responsable. Les délais d'intervention sont longs, puisque chaque dépôt demande un plan de retrait, et il n'est pas déplacé tant que ce plan n'est pas accepté. De plus, l'opération est coûteuse, puisque cela revient entre 1 000 et 2 000 euros le m3. C'est d'autant plus insatisfaisant que le particulier n'a pas de solution : les seules déchetteries qui les acceptent sont situées à plus de 100 km d'ici. La déchetterie d'Ivry ne les accepte pas. Il existe dans d'autres viles un service de proximité aux particuliers. Pour notre part, nous pouvons explorer les possibilités avec la communauté d'agglo. Dans ce cadre, nous pouvons proposer un site d'entreposage, par exemple à l’Épi d'Or. Des techniciens de la communauté d'agglo peuvent être invités lors d'une prochaine réunion du CIRT.

Pour notre part, nous faisons état de nos propositions dans ce domaine : un service municipal qualifié, subventionné, une partie du coût restant à charge des particuliers utilisateurs, mais aussi une information de la population par voie d'article dans VNV et sur le site web de la ville, ainsi que par l'édition d'un dépliant, tous supports à l'élaboration desquels notre association est prête à participer. Ces proposition sont susceptibles d'être affinées, modifiées, ou abondées, lors du débat qui suivra la conférence que nous préparons sur ce thème, et qui devrait avoir lieu dans quelques mois.

Les services municipaux font état de l'existence d'un dépliant réalisé par le ministère, et qui pourrait utilement être utilisé. Il sera diffusé aux membres du CIRT pour examen.

La prochaine réunion du CIRT pourrait être programmée en février, pour tenir compte du débat qui suivra notre conférence.


Démarche « zéro phyto ».


Présentation par les services municipaux. Nous en sommes au tout début de cette démarche de développement durable, visant à ne plus utiliser de produits phytosanitaires. Il nous faut obtenir également un impact sur la population, puisque le volume de produits utilisés par les particuliers est supérieur à ce qu'utilise actuellement la ville dans les parcs, les cimetières et sur la voirie. Le SEDIF indique que 20% du prix de l'eau potable est dû aux traitements pour l'élimination de ces produits. Une convention dans ce domaine avec le SEDIF doit être examinée au Conseil Municipal du 26 septembre.

Pour notre part, nous indiquons que le texte de loi qui fixe l'horizon du zéro phyto à l'horizon 2 020 contient un certain nombre de limitations : il ne concerne pas les autoroutes, les cas d'urgence sanitaire, ainsi que la destruction et la prévention de la propagation des organismes nuisibles, ainsi que la voirie et les agriculteurs, qui sont à l'origine de l'utilisation de 90% de ces produits. De ce point de vue, nous demandons le statut des horticulteurs situés sur les terrains près de L'Haÿ-les-Roses.

Concernant l'autoroute, il nous est répondu que la modification envisagée du PLU pourrait amener à repousser nettement la limite de constructibilité à proximité. Concernant les maladies des végétaux ou la lutte contre les rongeurs, que des produits de substitution sont parfois plus toxiques que ceux visés par la loi.


Champs électromagnétiques.


Présentation par les services municipaux. La réglementation permet maintenant la mesure du champ électromagnétique à la demande de particuliers, à la condition qu'elle soit validée par exemple par la municipalité. Il y a ainsi eu 2 demandes depuis le début de l'année 2 014, demandes qui ont été satisfaites dans un délai d'un mois. Une campagne nationale de mesures afin d'évaluer le niveau d'exposition des populations, notamment avec le déploiement de la 4G, doit être effectuée dans un millier de communes, dont Villejuif. Les premiers résultats devraient être disponibles début 2 015. Cela permettra de voir s'il faut abaisser les seuils réglementaires d'exposition, ainsi que de réévaluer la pertinence des chartes locales. Lors du prochain CIRT, le directeur des services informatiques viendra faire le point du wifi dans les parcs municipaux, l'objectif de la municipalité étant de mettre fin à ce service.

Pour notre part, nous avons rappelé qu'il nous semble sans beaucoup d'intérêt, puisque les seuls chiffres en notre possession nous faisaient conclure à une moyenne de deux connexions par jour et par parc, puisque ce service est coûteux pour la communauté, et enfin parce qu'il rajoute une émission dans les parcs, fréquentés par des enfants plus sensibles que les adultes aux effets de ces ondes en raison d'une boîte crânienne plus fine, et de connexions neuronales en formation.


Paratonnerres radioactifs.


Nous avons fait le point sur le travail de notre association dans ce domaine, avec notamment la découverte récente des parads sur le bâtiment des pompiers, ainsi que sur celui de la rue Delaune. Même en l'absence de contrainte sur l'enlèvement de ces appareils, nous demandons que la municipalité soit incitative en direction des organismes qui en possèdent encore.

Les services municipaux qu'ils confirment le retrait que nous avions annoncé de celui qui se trouvait à Paul Brousse, sur le bâtiment Siguier, et ce en date du 9 septembre. Nous serons destinataires d'une copie des documents concernant ce retrait dès qu'ils leur parviendront. Ils nous apprennent par ailleurs que le Centre Paul et Liliane Guinaud a sollicité la municipalité pour une aide financière au retrait, , et que la réponse a été négative.

Natalie GANDAIS demande aux services de se renseigner sur le prix de l'enlèvement, et sur la possibilité d'économie d'échelle en cas de retrait simultané de plusieurs parads à Villejuif.


Composés cancérigènes, mutagènes et reprotoxiques.


Nous rappelons notre proposition d'organiser une conférence-débat sur ce thème, sous l'égide du CIRT, avec un conférencier spécialiste de ces questions, comme Dominique BELPOMME.

Natalie GANDAIS répond qu'il faut faire un travail de recensement des produits de ce type utilisés par la ville. Si 48% de ces produits sont certifiés, 52% ne le sont pas, et on découvre parfois les problèmes en lisant les compositions. Un point sera fait lors du prochain CIRT.


Exposition France Nature Environnement.


Nous indiquons que FNE termine une exposition sur les risques émergents (4 d'entre eux seront traités en détail : les ondes électromagnétiques, les perturbateurs endocriniens, les nanoparticules, et le changement climatique). Elle devrait être rendue publique en octobre. Nous nous proposons de porter son contenu à la connaissance des membres du CIRT, afin que tous aient les éléments pour prendre ultérieurement la décision d'accueil de cette exposition. Nous suggérons qu'elle soit visible une semaine dans la salle culturelle de la médiathèque, avec incitation du public à venir la visiter (VNV, site web), incitation aux établissements scolaires, organisation d'une conférence-débat en fin de semaine avec possibilité de faire appel à quelqu'un de FNE. Dans ce cadre, nous sommes prêts à assurer certaines permanences au cours de la semaine dans la salle.

Natalie GANDAIS demande aux services s'il existe au cours de l'année une journée dédiée aux risques technologiques, ce qui permettrait de placer cette initiative dans un cadre national.