Intervention de présentation

 

Bonsoir à toutes et à tous, et merci d’être venu à cette conférence-débat consacrée à la catastrophe nucléaire de Fukushima et à ses conséquences.

Cette manifestation est organisée par l’association Agir à Villejuif. Notre association s’est créée il y a 7 ans au moment de l’affaire Debus, et nous avons depuis travaillé sur de nombreux dossiers dont le dénominateur commun est les risques technologiques générés par diverses activités. Certaines propres à Villejuif, d’autres beaucoup plus générales.

En particulier, nous nous sommes impliqués à la suite de la catastrophe de Fukushima en procédant quotidiennement à des mesures de radioactivité dans la ville. Et en diffusant les résultats le plus largement possible. Notre campagne, qui a débuté le 21 mars, et que nous avons suspendue le 20 mai, a permis de montrer que nous ne courrions aucun risque sur le plan de la radioactivité à respirer ainsi qu’à manger les produits de l’agriculture de notre pays.

Mais l’objectif d’information que nous nous sommes fixé nous a conduits à organiser cette réunion pour approfondir plusieurs questions : que s’est-il passé à Fukushima ? Quelle est la cause de cette catastrophe ? Quelles sont les conséquences au Japon ? Quelles sont les conséquences en France ? Faut-il changer notre politique énergétique ?

Pour répondre à ces questions et nous aider dans notre réflexion, nous avons invité Maryse ARDITI, de France Nature Environnement. Pour celles et ceux qui ne connaissent pas, il s’agit d’une fédération nationale qui regroupe plus de 3 000 associations du mouvement environnementaliste. Nous y sommes affiliés. Maryse y anime 2 réseaux : le réseau risques industriels, et le réseau énergie. Elle est de plus docteur en physique nucléaire, ce qui lui permet de mieux maîtriser les phénomènes complexes à l’œuvre dans cette forme d’énergie.

Bien évidemment, comme annoncé dans notre tract, après la conférence, il y aura une large place au débat, de façon à ce que toutes et tous puissiez confronter vos points de vue.

Mais j’ai assez parlé, Maryse, tu as la parole.