Mesures du vendredi 24 avril 2020, 15h

indice Atmo : 6

température extérieure : 25°, soleil voilé

(29° le matin, grand soleil)

vent très faible (10km/h)



Objectif : vérifier ce que l'on lit ici ou là concernant la pollution de l'air en cette période de confinement (baisse de la concentration en dioxyde d'azote, mais pas en particules ultra-fines). Puis voir dans la période à venir comment cela évolue avec le déconfinement.


Petits rappels : notre appareil mesure la concentration instantanée en particules ultra-fines (PM2,5), mais n'opère pas de moyenne. Nous donnons la valeur maximale observée dans chaque situation. Nous comparons cette valeur à la réglementation, soit un maximum en moyenne annuelle de 25 µg/m3 jusqu'en 2019, valeur devant être ramenée suite à la directive européenne à 20 µg/m3 en 2020 (il ne semble pas que cette nouvelle valeur soit intégrée à la réglementation, nous enquêtons sur ce point).


Le site d'Airparif, qui donne l'indice ATMO que l'on trouve en titre, indique que le principal polluant à l'origine de ce mauvais score est l'ozone O3. En effet, il varie de 1 (très bon) à 10 (très mauvais). L'indice 6 est dénommé « médiocre ». La concentration en ozone est clairement due aux températures estivales de ces derniers jours.


Sentier Darwin : 18 µg/m3.

Avenue Paul Vaillant-Couturier : 26.

Rue Jean Jaurès : 18 (mais 34 dans le sillage d'un fumeur).

Rue Le Bigot : 16.

Rue René Hamon : 16.


Si la concentration mesurée ne dépasse que ponctuellement la valeur réglementaire, il n'en reste pas moins qu'elle reste importante. Airparif le mentionne dans son bilan du 21 avril, suite aux 3 premières semaines de confinement : si la concentration en NO2 a baissé de façon importante avec la diminution du trafic automobile, tel n'est pas le cas de celles en particules fines et ultra-fines dont les sources sont plus nombreuses et diversifiées. Ils ne le font pas, mais citons le chauffage par combustion, ou l'incinération des ordures ménagères (rappelons que le contenu des poubelles jaunes est dirigé en incinération comme celui des poubelles vertes pour éviter la contamination des agents du tri manuel). Ces valeurs sont bien supérieures à celles mesurées l'été dernier, soit dans une période plus « normale ». On relira par exemple nos documents « mesures air (4) » ou « mesures air (5) ».