COMPTE RENDU DE MON CONTACT TELEPHONIQUE AVEC ODILE PALUT-LAURENT (ASN) LE 15 02 08
Elle m’apprend que l’uranium n’a pas été retiré. Ceci du fait que Debus n’a pas envoyé son chèque à l’ANDRA. Le Haut Fonctionnaire de Défense devait lui faire un courrier de relance, mais elle ne sait pas où en est cette démarche.
Elle envisage de voir si l’ANDRA ne pourrait pas procéder avant paiement à l’enlèvement, au moins de ce qui est déjà conditionné, même si restera ensuite à éliminer la poussière d’uranium. Elle dit qu’il a intérêt à payer, puisqu’il ne peut pas vendre son terrain tant qu’eux ne donnent pas le feu vert.
Je lui ai dit être très impressionné par la lenteur de tout ce processus, et ai émis l’hypothèse selon laquelle, sans en rien dire officiellement, Debus n’a peut-être pas l’intention de payer et s’amuse à faire durer les choses pour le plaisir. Il n’attend sans doute pas après la vente de son terrain pour vivre. Et ce ne serait pas la première fois qu’un acteur économique n’agit pas selon ses intérêts. Elle en convient, mais me donne l’impression que l’Autorité de Sûreté Nucléaire est mise en échec par l’inertie d’un ferrailleur…