L’ASN a tenu le 17 décembre une réunion sur le dossier Debus qui, d’après ce qu’elle me dit, les occupe beaucoup. Comme nous l’avions appris en novembre, l’uranium a été conditionné pour être enlevé. Il s’agit en fait de 7 fûts de 250kg, soit 1,750 tonne. Ce qui correspond bien aux 1,8 tonne dont il est question depuis 2 004, surtout si on y rajoute quelques copeaux qui traînent et qui sont encore à conditionner.

Mais le nouveau devis (le 3è si j’ai bien compté !) n’a été envoyé par l’ANDRA à Debus que le 3 décembre. Ils ne lui en veulent pas trop s’il ne s’y retrouve plus avec tous ces changements. Mais ils n’excluent pas que Debus traîne volontairement à envoyer son chèque. C’est la raison pour laquelle décision a été prise que si le 15 janvier le chèque n’est pas arrivé, le Haut Fonctionnaire de Défense lui fera un courrier comminatoire. Elle reconnaît que le processus est trop long, et en incrimine essentiellement la lenteur du fonctionnement de l’ANDRA.

Le préfet a été concerté, et maîtrise maintenant bien le dossier Debus, ce qui permettra à son service des Installations Classées d’émettre des objectifs d’assainissement du site, dans le cadre de la prochaine cessation d’activités de l’entreprise. Même si c’est à Debus d’en faire la demande.