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Le 25 septembre 2 005

à l’ANDRA

Madame, Monsieur,

Notre association enquête sur les risques industriels dans notre ville.

A ce titre, nous avons appris le stockage dans l’entreprise Debus d’environ 1,8 tonne d’uranium appauvri. Les riverains de l’entreprise étaient très inquiets.

Nous avons pris contact avec Monsieur Debus qui nous a permis de procéder à des mesures de débit de dose au sein de son entreprise. Ces mesures, ainsi que celles auxquelles nous avons procédé chez les riverains à leur demande, nous ont permis de rendre des conclusions rassurantes : chez les riverains, le débit de dose ne dépasse pas significativement la moyenne du débit ambiant dû à la radioactivité naturelle dans notre ville.

Il n’en reste pas moins une inquiétude : si l’on peut être rassuré pour les conditions ordinaires, qu’en serait-il dans des circonstances extraordinaires (incendie, voire attentat ou autre événement imprévisible) ?

Dans le cas d’un fonctionnement régulier de cette activité de récupération, nous comprendrions que l’organisme chargé de l’acheminement de ces déchets vers Cadarache (l’ANDRA, si nous avons bien compris) n’y procède que lorsque le tonnage représente un chargement complet.

Mais d’après ce que dit Monsieur Debus, il n’accepte plus de têtes de thératron, en se préparant à mettre fin à l’ensemble de ses activités.

D’où la raison de notre courrier : même si l’uranium présent ne constitue pas un chargement complet, dans la mesure où vous savez qu’il n’y en aura pas davantage, pourquoi ne pas procéder à son transfert dès maintenant, mettant ainsi fin à l’inquiétude des riverains, puisque aujourd’hui ou demain ne changera rien ?

Dans l’attente de votre réponse, nous vous prions de recevoir, Madame, Monsieur, l’expression de nos sentiments distingués.

Pour l’association,

Le secrétaire,

Hervé CORNE

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